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29 septembre 2009 2 29 /09 /septembre /2009 13:50

Après le harcèlement sexuel, le harcèlement psychologique


Dimanche 27 Juin 2004

Allongé sur mon lit d'hôpital, je supporte depuis novembre 2003 ses réflexions au téléphone, sans jamais rien dire ; au contraire, je l’écoute, je tâche de comprendre qu’elle est seule et que ce n’est pas facile tous les jours pour elle. Elle me parle sans cesse d’elle et me dit que je suis bien entouré … bien choyé … que j’ai toutes les femmes que je veux … elle me demande si elles baisent bien … C’est un JEU, pour elle, que de ne parler que de SEXE, de CUL, elle s’amuse d’autant qu’elle est en manque … mais moi, ça m’use, à la longue … j’en ai marre de ses réflexions ! …

Je décide d’écrire ce qu’elle me dit, pour mémoire. … Egalement, lorsqu’elle appelle depuis Sevrier, c’est sur ma ligne personnelle, elle appelle tous les soirs, … mais lorsqu’elle appelle d'Ars-en-Ré, comme c’est sur la sienne, elle ne m'appelle plus qu'une à deux fois par semaine, seulement … pingrerie ?

Les critiques … les réflexions … les remarques… cela devient vraiment infernal … !
Aujourd'hui JESS va faire une brocante à Marceau, toute la journée. Le soir, elle me téléphone tout de suite, sans déballer ses affaires, et, hors d'elle, me dit d'un ton irrité que je perçois très bien, et qui ne souffre pas de réponse :

« Quelqu’un est venu !»

JESS sait pourtant bien que l'ordinateur est en panne depuis quelques temps, pour l'avoir utilisé de façon inadéquate. Elle ne peut accuser personne puisqu'elle est la seule à s'en servir depuis neuf mois. (Je découvrirai plus tard qu'elle a effacé tous les fichiers la concernant - et qu'ainsi, elle avait préparé son divorce et sa manipulation depuis bien longtemps). Sans doute a-t-elle effacé un fichier ".exe" sans s'en apercevoir.

JESS sait pertinemment que c’est mon frère qui est venu réparer l’ordinateur du Club. Elle savait depuis longtemps que cela devait être fait ; mais ceci s’étant réalisé dans la précipitation, elle n’a donc pu être avertie, elle qui n’a qu’un mobile qui ne fonctionne pas, faute de vouloir dépenser pour s'acheter une recharge. Eternelle pingrerie de sa part !

« On viole mon intimité !» dit-elle.

Traduction en langage sensé : mon frère technicien en informatique, est rentré dans l’appartement pour réparer l’ordinateur en panne.

Je réponds : « Il n’y a pas de viol car tu n'as rencontré personne. Il n’y avait pas d’intimité car l’ordinateur du Club se trouve sur mon bureau. De plus, tu sais très bien que c'est toi qui l'as mis en panne et que je dois le faire réparer !»

Elle parle de son lit défait, ... de ses sous-vêtements épars, ... de la vaisselle non faite ... cherchant des prétextes à récriminations, car je sais qu’elle fait toujours son lit, quelles que soient les circonstances, elle ne laisse jamais traîner aucun sous-vêtement qu’elle met dans la corbeille à linge dès la veille au soir et sort un vêtement propre aussitôt pour le lendemain. Le reste n’est qu’affabulation !

Elle attaque sur un autre registre :

« Bernadette et Joseph sont inhumains, ils ne sont pas allés voir Joan à l’Hôpital d’Annecy. Ils auraient pu aller voir leur belle-soeur !»

Joseph a 85 ans et sa vision est de plus en plus mauvaise ; il doit se faire opérer, conduire est devenu dangereux pour lui. Bernadette a 83 ans et vient d’être opérée des deux yeux pour des cataractes et, de plus, elle s’est cassée le poignet droit en chutant, bousculée par la porte d'entrée de la banque. Joan ne reconnaît plus personne, même pas son mari qui vient la voir tous les jours, elle plonge de façon inévitable dans la maladie d’Alzheimer.

Le lendemain, 28 juin, JESS se rend chez mes parents et va les insulter à un point tel que ma mère s’est mise à pleurer tandis que mon père cherchait à la faire taire mais ne parvenait pas à endiguer ses flots de paroles.

Quand JESS est hors d'elle, elle ne se rend même pas compte de ce qu'elle peut dire, les mots sortent de sa bouche comme un torrent qui déferle, les phrases sont débitées à une cadence infernale, sans interruption, les insultes pleuvent, cela devient un véritable déferlement de mots grossiers, injurieux ...

Et c'est ainsi que, depuis ce jour, elle va entamer une « guerre inlassable », de critique systématique de mon entourage, de mes parents qui pourtant l'hébergent, de mes enfants, de mes frères et soeurs, de mes amis, lors de chacune de nos communications téléphoniques puis plus tard, en direct.

Aussi, je décide d’écrire le plus souvent possible, … mais, au début, je n’arrive pas à le faire de façon systématique … tellement je n’écoute plus ce qu’elle me dit … j'éloigne le combiné de mon oreille et le reprends un moment après ... elle parle toujours mais je n'ai rien entendu ... C'est ainsi plus reposant !

Extrait de "Le Harcèlement conjugal - Grande cause nationale 2010"  de Marc Robert CONSTANT
(à suivre)

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  • Pajani Bernard-Marie
  • J'ai parcouru tout le territoire savoyard, d'Ugine à Thonon, en passant par Faverges, La-Roche-sur-Foron, Bonneville, Albertville, Sevrier, Annecy pour revenir à Faverges.
Je suis aussi à la recherche des camarades des classes fréquentées.
  • J'ai parcouru tout le territoire savoyard, d'Ugine à Thonon, en passant par Faverges, La-Roche-sur-Foron, Bonneville, Albertville, Sevrier, Annecy pour revenir à Faverges. Je suis aussi à la recherche des camarades des classes fréquentées.

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